Telle cette fumée, d’abord compacte et blanche, qui, chargée de chaleur sort de son conduit de cheminée, véritable cocon protecteur, qui s’échappe et, à la rencontre de l’air, sec, froid et cassant, se dissout, se laisse porter autant par fatigue que par non volonté de lutter contre les vents, se laisse s’élever et aller à la rencontre du monde… C’est comme ça que je me sens ce matin.
Toits et fumées en hiver, New York City, 2014. © Vanessa Rousselle
Vanessa Rousselle, novembre 2014.
Texte écrit dans le cadre de l’atelier d’écriture, Le temps d’écrire.