Anne s’était dit un jour qu’une vie pouvait aussi bien se résumer en quelques phrases qu’en un millier de pages, depuis elle mît toute son énergie à écrire sa vie plutôt qu’à la vivre jusqu’à ce que…
Jusqu’à ce qu’elle rencontre Joao. C’était un jour du mois de mai, un de ces jours où l’on sent la chaleur poindre, s’affermir, un de ces jours où l’on se dit que l’hiver est derrière et que le meilleur est à venir. Le ciel était clair, l’air un peu frais, mais pas trop. La ville était relativement calme en ce mercredi.
Paris, bords de Seine, 2015. © Vanessa Rousselle