Le contrat

Stan est depuis plusieurs mois à New York. Il aime cette ville, toujours en mouvement, anonyme. Une ville comme New York lui convient tout à fait. Pourtant, Stan s’inquiète. Il était resté sans le faire pendant plusieurs années. A t-il perdu la main ? Saura t-il encore s’y prendre ?

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New York, Skyline depuis Brooklyn Bridge. © Vanessa Rousselle

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Le masque


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L’Ile de Ré, aux Portes, l’impasse du rêve. © Vanessa Rousselle

Il avait l’âge de l’oubli. Il était né il y a très très longtemps. Son visage était pourtant lisse, on y trouvait aucune trace du temps. Ses traits étaient finement sculptés, ses joues légèrement polies, sa bouche épaisse, son front haut. Il semblait que son regard portait sur un point lointain à l’horizon. Son visage impassible laissait transparaître une grande sérénité et une grande sagesse. Il était fait de bois, d’un bois sombre un peu doré. Patiné par le temps, sculpté avec délicatesse et force. Il était né il y a très très longtemps, des mains d’un vieil homme qui l’avait façonné un peu à son image, un peu à l’image de son fils aussi. Il tirait sa force de ces mains, de l’arbre dans lequel il avait été taillé et des siècles qu’il avait traversé. Poursuivre la lecture

La maison que je construis…

La maison que je construis se doit d’être solide et faite de matériaux nobles.
 Les fondations sont profondes. Elles sont faites en amour. Attention, l’amour familial peut être friable. Le lien du sang humidifie les parois et peut les fragiliser. Par contre l’amitié, c’est un véritable roc. Elle est bien solide, choisie, fabriquée et bonifiée avec le temps. Elle fait des fondations fantastiques.

La maison que je construis a quatre murs. Un pour le passé et les souvenirs, un pour l’avenir, et deux pour le présent.

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